CHSCTD 30 EXCEPTIONNEL DU 29 AVRIL : L’UNSA EDUCATION QUITTE LA SÉANCE !

Le jeudi 29 avril se tenait en distanciel un CHSCT départemental exceptionnel sur la covid-19 et la situation dans les écoles et les établissements du Gard. La séance s’est déroulée de manière brouillonne et avec de multiples manquements au cadre règlementaire par la DSDEN : non-respect du déroulé de l’ordre du jour, représentants à qui l’on coupe la parole ou à qui l’on répond de manière inadaptée, séance limitée dans le temps …

L’UNSA Education après avoir rappelé à plusieurs reprises ses obligations légales à son employeur a choisi de quitter la séance avant la fin, suivi par les autres organisations syndicales.

Voici les informations essentielles que nous avons retenues pour vous …

 

BILAN SANITAIRE

Le conseiller de prévention nous a présenté les chiffres de l’épidémie. Au 2 avril, il y avait 250 élèves cas avérés, 14 personnels dans le Gard. 

Dans l’académie, il y avait à cette même date 823 cas positifs chez les élèves et 82 personnels EN malades. La répartition des cas avérés se présentait ainsi toujours à cette même date

  • Collèges : 274 élèves et 23 personnels
  • Écoles : 289 élèves et 44 personnels
  • Lycée : 229 élèves et 13 personnels
  • Lycée professionnel : 31 élèves et 2 personnels

Au 26 avril, ces chiffres étaient tombés à 12 élèves et 1 professeur contaminés au coronavirus avec seulement 12 classes fermées.

 

L’ analyse de l’Unsa Education :

L’étude des chiffres indique clairement au 12 mars une flambée des contaminations avec + 335 élèves et + 46 personnels en une semaine au niveau académique et + 5280 élèves et + 615 agents cas avérés au niveau

national. Par ailleurs, le nombre de classes fermées double, passant de 430 à

833 toujours en une semaine sur la France.

Avec 165 cas avérés, le Gard représentait au 19 mars, 31,1 % des élèves positifs à la covid dans l’académie ; ce chiffre est passé en une semaine à 33,3 % soit 1/3 des cas.

Concernant les personnels les chiffres sont étonnamment bas, compte tenu du taux d’incidence particulièrement élevé dans le Gard. Avec 11 agents cas avérés à la covid au 19 mars, les personnels de notre département représentent seulement 16,17 % des personnels contaminés dans notre académie (et 13,17% au 26 mars).

Pour ce qui est des classes fermées le Gard représente en termes de % un quart des fermetures (26,6% le 19 mars et 24,4 % le 26 mars).

Pour synthétiser, le Gard en termes de cas avérés chez les élèves a connu la même tendance qu’au niveau académique et national, et cela s’est traduit sur le taux de fermeture des classes. Nous notons le chiffre étonnamment bas des cas avérés chez les personnels qui diminue d’une semaine à l’autre, alors qu’il continue d’exploser dans l’académie et le reste du pays. Cela nous a amenés à interroger l’administration sur la fiabilité de ce chiffre.

Le conseiller de prévention nous a répondu que les chiffres dépendaient des agents qui se déclaraient positifs à la covid-19 et que le protocole sanitaire mis en place à l’Education Nationale semblait davantage protecteur que dans d’autres sphères professionnelles, car les chiffres de personnels cas avérés sur toute la France étaient faibles au regard des autres métiers.

 

LES CAMPAGNES DE TEST

Le déploiement des tests antigéniques et salivaires s’est fait au sein des collèges dès la semaine de reprise du 3/05. Ils seront distribués ainsi :

  • salivaires pour les moins de 15 ans
  • sous forme d’autotests pour les plus de 15 ans et autorisés, depuis peu, pour les moins de 15 ans également.

Les tests seront amenés dans l’établissement.

La passation des tests ne se fera pas de façon systématique mais uniquement si l’établissement a été « repéré » c’est-à-dire s’il a fait l’objet de signalement de cas positif au COVID.

En aucun cas le personnel enseignant ne sera sollicité pour recueillir les tests.

L’accès aux tests salivaires et leurs modalités de passation restent tributaires des 2 laboratoires (BIOSUD et BIOAXIOME) en partenariat avec l’EN et les collectivités, dans le Gard.

Selon les modalités de dépistage les laboratoires déploieront 2 protocoles pour les tests salivaires soit :

  •       ils se feront sur l’établissement
  •       les autotests seront donnés aux familles pour qu’ils soient faits au domicile de l’élève.

La médecin de la DSDEN nous a indiqué que les tests salivaires faits à domicile à jeûn étaient plus efficaces en matière de dépistage. 

Pour le premier degré, la livraison des autotests n’a pas encore été effective dans certaines écoles et des directeurs auraient été sollicités pour les récupérer au sein des circonscriptions. Il a été rappelé que l’acheminement de l’équipement doit être fait par l’employeur jusqu’aux écoles et le cas échéant si les directeurs volontaires doivent se rendre dans les circonscriptions alors leur déplacement doit être pris en compte et faire l’objet d’un ordre de mission.

 

DISPOSITIF D’ACCUEIL DES FAMILLES

Concernant le 1er degré, l’UNSA Education est intervenue pour demander si les enseignants qui se sont portés volontaires pour garder les enfants de personnels de professions prioritaires seront rémunérés comme lors du confinement de l’an passé. 

Si l’argent n’a pas été leur première motivation, ces agents voudraient toute de même savoir si leur dévouement va être reconnu financièrement.

Le directeur académique nous a indiqué qu’il n’avat aucune information à ce sujet. L’UNSA Education a fait remarquer que la circulaire qui avait été mise en copie des courriers aux personnels indiquait pourtant le contraire.

Concernant le 2nd degré, le Gard était le seul département de l’académie, où tous les collèges sont restés ouverts pour être des pôles d’accueil aux enfants de personnels prioritaires. L’UNSA Education s’est étonnée d’un tel choix qui mobilisait beaucoup de monde et a voulu savoir si cette stratégie avait été pertinente.

Le directeur académique nous a indiqué que tous les collèges avaient été ouverts afin de pouvoir accueillir plus facilement les enfants des personnels du 1er degré. Son choix était parfaitement assumé et l’opération serait renouvelée dans les mêmes conditions en cas de nouveau confinement.

 

Ressources associées :

 

 

Le jeudi 29 avril se tenait en distanciel un CHSCT départemental exceptionnel sur la covid-19 et la situation dans les écoles et les établissements du Gard. La séance s’est déroulée de manière brouillonne et avec de multiples manquements au cadre règlementaire par la DSDEN : non-respect du déroulé de l’ordre du jour, représentants à qui l’on coupe la parole ou à qui l’on répond de manière inadaptée, séance limitée dans le temps …

L’UNSA Education après avoir rappelé à plusieurs reprises ses obligations légales à son employeur a choisi de quitter la séance avant la fin, suivi par les autres organisations syndicales.

Voici les informations essentielles que nous avons retenues pour vous …

 

BILAN SANITAIRE

Le conseiller de prévention nous a présenté les chiffres de l’épidémie. Au 2 avril, il y avait 250 élèves cas avérés, 14 personnels dans le Gard. 

Dans l’académie, il y avait à cette même date 823 cas positifs chez les élèves et 82 personnels EN malades. La répartition des cas avérés se présentait ainsi toujours à cette même date

Au 26 avril, ces chiffres étaient tombés à 12 élèves et 1 professeur contaminés au coronavirus avec seulement 12 classes fermées.

 

L’ analyse de l’Unsa Education :

L’étude des chiffres indique clairement au 12 mars une flambée des contaminations avec + 335 élèves et + 46 personnels en une semaine au niveau académique et + 5280 élèves et + 615 agents cas avérés au niveau

national. Par ailleurs, le nombre de classes fermées double, passant de 430 à

833 toujours en une semaine sur la France.

Avec 165 cas avérés, le Gard représentait au 19 mars, 31,1 % des élèves positifs à la covid dans l’académie ; ce chiffre est passé en une semaine à 33,3 % soit 1/3 des cas.

Concernant les personnels les chiffres sont étonnamment bas, compte tenu du taux d’incidence particulièrement élevé dans le Gard. Avec 11 agents cas avérés à la covid au 19 mars, les personnels de notre département représentent seulement 16,17 % des personnels contaminés dans notre académie (et 13,17% au 26 mars).

Pour ce qui est des classes fermées le Gard représente en termes de % un quart des fermetures (26,6% le 19 mars et 24,4 % le 26 mars).

Pour synthétiser, le Gard en termes de cas avérés chez les élèves a connu la même tendance qu’au niveau académique et national, et cela s’est traduit sur le taux de fermeture des classes. Nous notons le chiffre étonnamment bas des cas avérés chez les personnels qui diminue d’une semaine à l’autre, alors qu’il continue d’exploser dans l’académie et le reste du pays. Cela nous a amenés à interroger l’administration sur la fiabilité de ce chiffre.

Le conseiller de prévention nous a répondu que les chiffres dépendaient des agents qui se déclaraient positifs à la covid-19 et que le protocole sanitaire mis en place à l’Education Nationale semblait davantage protecteur que dans d’autres sphères professionnelles, car les chiffres de personnels cas avérés sur toute la France étaient faibles au regard des autres métiers.

 

LES CAMPAGNES DE TEST

Le déploiement des tests antigéniques et salivaires s’est fait au sein des collèges dès la semaine de reprise du 3/05. Ils seront distribués ainsi :

Les tests seront amenés dans l’établissement.

La passation des tests ne se fera pas de façon systématique mais uniquement si l’établissement a été « repéré » c’est-à-dire s’il a fait l’objet de signalement de cas positif au COVID.

En aucun cas le personnel enseignant ne sera sollicité pour recueillir les tests.

L’accès aux tests salivaires et leurs modalités de passation restent tributaires des 2 laboratoires (BIOSUD et BIOAXIOME) en partenariat avec l’EN et les collectivités, dans le Gard.

Selon les modalités de dépistage les laboratoires déploieront 2 protocoles pour les tests salivaires soit :

La médecin de la DSDEN nous a indiqué que les tests salivaires faits à domicile à jeûn étaient plus efficaces en matière de dépistage. 

Pour le premier degré, la livraison des autotests n’a pas encore été effective dans certaines écoles et des directeurs auraient été sollicités pour les récupérer au sein des circonscriptions. Il a été rappelé que l’acheminement de l’équipement doit être fait par l’employeur jusqu’aux écoles et le cas échéant si les directeurs volontaires doivent se rendre dans les circonscriptions alors leur déplacement doit être pris en compte et faire l’objet d’un ordre de mission.

 

DISPOSITIF D’ACCUEIL DES FAMILLES

Concernant le 1er degré, l’UNSA Education est intervenue pour demander si les enseignants qui se sont portés volontaires pour garder les enfants de personnels de professions prioritaires seront rémunérés comme lors du confinement de l’an passé. 

Si l’argent n’a pas été leur première motivation, ces agents voudraient toute de même savoir si leur dévouement va être reconnu financièrement.

Le directeur académique nous a indiqué qu’il n’avat aucune information à ce sujet. L’UNSA Education a fait remarquer que la circulaire qui avait été mise en copie des courriers aux personnels indiquait pourtant le contraire.

Concernant le 2nd degré, le Gard était le seul département de l’académie, où tous les collèges sont restés ouverts pour être des pôles d’accueil aux enfants de personnels prioritaires. L’UNSA Education s’est étonnée d’un tel choix qui mobilisait beaucoup de monde et a voulu savoir si cette stratégie avait été pertinente.

Le directeur académique nous a indiqué que tous les collèges avaient été ouverts afin de pouvoir accueillir plus facilement les enfants des personnels du 1er degré. Son choix était parfaitement assumé et l’opération serait renouvelée dans les mêmes conditions en cas de nouveau confinement.

 

Ressources associées :