CDEN 95 – La déclaration liminaire au Préfet

Monsieur le Préfet
Mme la Vice Présidente du Conseil départemental
 
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
 
Mesdames, Messieurs,
 
Pour la rentrée scolaire des élèves, il a été demandé aux enseignants de créer un climat convivial en organisant une entrée en musique : chorale ou autre. Le gouvernement s’est quant à lui chargé de donner le « la » à la profession et d’adresser de véritables « notes » de reconnaissance envers nos collègues qui connaissent bien la chanson :
 • report de la mise en place du PPCR, 

 • gel du point d’indice, 

 • retour du jour de carence

 • suppression massive des emplois aidés 

Oui vraiment des mesures qui donnent du « chœur » à l’ouvrage !
 
En ce qui concerne les élèves, nous aurions accueilli sans doute avec encore plus d’enthousiasme la mise en place des CP12 en REP+ si cela n’avait pas entraîné la suppression des PDMQDC au détriment de tous les autres élèves de ces écoles. Des décisions à moyens constants, qui détricotent et déstabilisent les organisations mises en place. C’est fatiguant, usant à la longue pour les élèves comme pour les collègues !
 
Avec la suppression des emplois aidés hors ASH, nous vous rappelons que le gouvernement s’était engagé à mettre en place des emplois pérennes pour l’aide administrative pour toutes les écoles. Non seulement la « simplification des tâches des directeurs » n’a jamais vu le jour, bien au contraire, ces tâches se sont complexifiées : divers plans de sécurité, augmentation des équipes de suivi pour les élèves à besoins particuliers, des dispositifs de l’éducation prioritaire, etc…. en mettant une focale sur les écoles accueillant un dispositif ULIS qui implique de la part des directeurs un investissement particulier et supplémentaire.
Il en va de la qualité du service public d’éducation bien mis à mal ces dernières années.
 
Les chiffres évoqués ce soir souligneront une fois de plus la pression démographique sans cesse en augmentation dans notre département. Cela met en tension notre système éducatif.
Il ne s’agit pas de construire des logements « à tout va » ; encore faut-il prévoir les structures scolaires nécessaires : mairies, conseil départemental, région se doivent d’anticiper ces besoins pour mieux accueillir tous les élèves et notamment ceux à besoins particuliers.
 
L’UNSA Education a porté la loi 2005 pour l’inclusion de ces élèves. Toutefois, nous voulons de nouveau et avec insistance vous alerter sur les difficultés quotidiennes que rencontrent nos collègues dans les classes. Les effectifs déjà conséquents de ces élèves continuent de progresser, tant dans les écoles que les collèges.
Certaines carences institutionnelles laissent nos collègues démunis voire en souffrance, partagés entre l’absence de réponse professionnelle adaptée à ces élèves et le maintien de bonnes conditions de travail pour tous les autres.
 
Dans les lycées, plusieurs problématiques à souligner :
 • les effectifs accueillis par divisions sont toujours d’actualité,

 • l’absence de moyens pour mettre en place des pédagogies innovantes,

 • l’accueil des redoublants futurs bacheliers. 

Nous sommes assez interrogatifs sur les clefs de répartition des ajustements, certes menés au plus près des besoins des établissements : des écarts importants sans critère apparent.
En ce qui concerne l’orientation, si nous sommes favorables au plan « Etudiants », nous tenons à exprimer ici nos vives inquiétudes quant au déroulement des nouvelles procédures dans un calendrier trop restreint.
 
Comme vous le savez, l’UNSA Education est une organisation réformiste qui est capable de travailler et d’engranger des mesures qui font avancer, évoluer l’ Ecole que nous voulons être celle de demain pour les citoyens de demain. Pour cela il faut que les femmes et les hommes de notre système éducatif y trouvent leur place et la reconnaissance d’un métier difficile. Nous en voulons pour preuve la crise du recrutement qui laisse de trop nombreux postes vacants pour différentes missions.
 
Nous vous remercions pour votre attention.

Monsieur le Préfet
Mme la Vice Présidente du Conseil départemental
 
Monsieur l’Inspecteur d’Académie,
 
Mesdames, Messieurs,
 
Pour la rentrée scolaire des élèves, il a été demandé aux enseignants de créer un climat convivial en organisant une entrée en musique : chorale ou autre. Le gouvernement s’est quant à lui chargé de donner le « la » à la profession et d’adresser de véritables « notes » de reconnaissance envers nos collègues qui connaissent bien la chanson :
 • report de la mise en place du PPCR, 

 • gel du point d’indice, 

 • retour du jour de carence

 • suppression massive des emplois aidés 

Oui vraiment des mesures qui donnent du « chœur » à l’ouvrage !
 
En ce qui concerne les élèves, nous aurions accueilli sans doute avec encore plus d’enthousiasme la mise en place des CP12 en REP+ si cela n’avait pas entraîné la suppression des PDMQDC au détriment de tous les autres élèves de ces écoles. Des décisions à moyens constants, qui détricotent et déstabilisent les organisations mises en place. C’est fatiguant, usant à la longue pour les élèves comme pour les collègues !
 
Avec la suppression des emplois aidés hors ASH, nous vous rappelons que le gouvernement s’était engagé à mettre en place des emplois pérennes pour l’aide administrative pour toutes les écoles. Non seulement la « simplification des tâches des directeurs » n’a jamais vu le jour, bien au contraire, ces tâches se sont complexifiées : divers plans de sécurité, augmentation des équipes de suivi pour les élèves à besoins particuliers, des dispositifs de l’éducation prioritaire, etc…. en mettant une focale sur les écoles accueillant un dispositif ULIS qui implique de la part des directeurs un investissement particulier et supplémentaire.
Il en va de la qualité du service public d’éducation bien mis à mal ces dernières années.
 
Les chiffres évoqués ce soir souligneront une fois de plus la pression démographique sans cesse en augmentation dans notre département. Cela met en tension notre système éducatif.
Il ne s’agit pas de construire des logements « à tout va » ; encore faut-il prévoir les structures scolaires nécessaires : mairies, conseil départemental, région se doivent d’anticiper ces besoins pour mieux accueillir tous les élèves et notamment ceux à besoins particuliers.
 
L’UNSA Education a porté la loi 2005 pour l’inclusion de ces élèves. Toutefois, nous voulons de nouveau et avec insistance vous alerter sur les difficultés quotidiennes que rencontrent nos collègues dans les classes. Les effectifs déjà conséquents de ces élèves continuent de progresser, tant dans les écoles que les collèges.
Certaines carences institutionnelles laissent nos collègues démunis voire en souffrance, partagés entre l’absence de réponse professionnelle adaptée à ces élèves et le maintien de bonnes conditions de travail pour tous les autres.
 
Dans les lycées, plusieurs problématiques à souligner :
 • les effectifs accueillis par divisions sont toujours d’actualité,

 • l’absence de moyens pour mettre en place des pédagogies innovantes,

 • l’accueil des redoublants futurs bacheliers. 

Nous sommes assez interrogatifs sur les clefs de répartition des ajustements, certes menés au plus près des besoins des établissements : des écarts importants sans critère apparent.
En ce qui concerne l’orientation, si nous sommes favorables au plan « Etudiants », nous tenons à exprimer ici nos vives inquiétudes quant au déroulement des nouvelles procédures dans un calendrier trop restreint.
 
Comme vous le savez, l’UNSA Education est une organisation réformiste qui est capable de travailler et d’engranger des mesures qui font avancer, évoluer l’ Ecole que nous voulons être celle de demain pour les citoyens de demain. Pour cela il faut que les femmes et les hommes de notre système éducatif y trouvent leur place et la reconnaissance d’un métier difficile. Nous en voulons pour preuve la crise du recrutement qui laisse de trop nombreux postes vacants pour différentes missions.
 
Nous vous remercions pour votre attention.