Protégé : [Bordeaux] Stratégie immobilière dans l’académie : quels impacts pour les personnels ?

Lors du Comité Social d’Administration (CSA) de la région Nouvelle-Aquitaine du 9 décembre 2025, l’administration a présenté une démarche d’élaboration d’une stratégie immobilière territoriale concernant l’ensemble des services déconcentrés du MENJ implantés sur la métropole bordelaise : Rectorat, DSDEN, DRAJES/SDJES, CIO et circonscriptions. Cette démarche, inscrite dans une politique nationale de densification et de recomposition immobilière, pourrait entraîner des modifications significatives dans l’organisation et les conditions de travail des personnels concernés.

Un parc immobilier éclaté, visé par une recomposition

L’administration part d’un constat :

  • un parc immobilier dispersé ;
  • des sites aux états de santé du bâti hétérogènes ;
  • des usages parfois sous-optimisés ;
  • des données d’occupation incomplètes, notamment sur la présence réelle, les taux de charge, la fréquence d’utilisation des bureaux ou des espaces communs .

 

Sur cette base, l’administration annonce un objectif clair : « Recomposer un parc dispersé et atteindre les cibles de la politique immobilière de l’État. »

Concrètement, cela signifie que des regroupements, des mutualisations, des réorganisations de services et des modifications de l’implantation des personnels sont envisagés.

 

Les sites concernés incluent notamment :

  • les différents bâtiments du Rectorat de Bordeaux (Carayon Latour, Tour de Sèze, Pierlot),
  • les DSDEN,
  • la DRAJES / SDJES,
  • les CIO
  • les circonscriptions d’IEN.

Une démarche pouvant modifier fortement les conditions de travail

Derrière les termes techniques – « densification », « optimisation », « mutualisation », « recomposition » – se cachent des effets très concrets pour les personnels :

  • possible regroupement de services dans moins de bâtiments ;
  • relocalisation de personnels ;
  • transformation ou fermeture potentielle de certains sites ;
  • évolution des temps de trajet ;
  • réaménagement ou réduction de postes de travail ;
  • impact sur l’accueil du public (CIO, circonscriptions, DSDEN) ;
  • risques de perturbation de l’activité lors des phases de travaux ou de déménagements .

 

Des inquiétudes légitimes : transparence et concertation indispensables

Plusieurs éléments nous alertent :

  • Le manque de données consolidées pourrait conduire à des conclusions rapides sur l’occupation réelle des locaux.
  • Le risque que les arbitrages soient guidés davantage par les ratios immobiliers que par les missions de service public.
  • L’absence d’engagement clair sur la préservation des conditions de travail.
  • Le flou autour des impacts pour les sites les plus vulnérables : CIO, circonscriptions excentrées, services éclatés entre plusieurs bâtiments.

Nous demandons que cette démarche ne soit pas menée sans les personnels et que chaque projet fasse l’objet d’un diagnostic partagé, d’une concertation réelle et d’une information transparente en amont de toute décision.

 

Donnez nous votre avis : enquête ouverte à tous les personnels concernés

Pour construire une position syndicale solide et fidèle à la réalité du terrain, nous avons besoin de vos retours :

  • vos conditions de travail actuelles,
  • vos inquiétudes,
  • vos contraintes de mobilité,
  • les besoins spécifiques de votre site,
  • vos attentes en matière d’espaces de travail et d’accueil du public.

👉 Nous invitons l’ensemble des personnels du Rectorat, des DSDEN, des CIO, des circonscriptions et de la DRAJES/SDJES à répondre à notre enquête.

 

 

 

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