[Bordeaux rentrée 2025] l’UNSA Éducation dénonce une rentrée sous tensions
Une rentrée sous tensions multiples
L’UNSA Éducation alerte sur une triple tension :
- Politique, avec une ministre fragilisée et une forte incertitude quant à l’avenir immédiat du ministère.
- Budgétaire, en raison des annonces de coupes sévères qui risquent de frapper une fois de plus la fonction publique et tout particulièrement l’Éducation nationale.
- Sociale, dans un climat anxiogène qui pèse sur les personnels et les élèves.
Ce sont une fois encore nos écoles, nos établissements, nos collègues et bien sûr nos élèves et leurs familles qui feront les frais de ces arbitrages.
Des personnels épuisés mais engagés
Malgré les instabilités politiques et l’absence de perspectives claires, les agents de l’Éducation nationale continuent à faire fonctionner l’école grâce à leur professionnalisme et leur investissement.
Cependant, la lassitude grandit. Les personnels expriment leurs inquiétudes face à l’absence de revalorisation, aux conditions de travail dégradées et aux réformes successives menées sans vision durable.
À l’école, les élèves comme les agents ont besoin de paix. Il faut cesser les réformes sans lendemain et les coups de menton politiques.
Des enjeux cruciaux pour l’avenir
L’UNSA Éducation rappelle que plusieurs dossiers restent sans réponse :
- La santé mentale des élèves, affichée comme priorité nationale mais toujours sans mise en œuvre concrète.
- L’avenir de la voie professionnelle, avec un besoin urgent de bilan et de mise en place d’un comité de suivi de la réforme.
- L’enseignement supérieur et la recherche, menacés par un projet de loi qui risque de fragiliser financièrement de nombreuses universités.
En résumé, pour cette rentrée 2025, l’UNSA Éducation se fait l’écho des inquiétudes de l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale : ils demandent de la stabilité, des moyens, et surtout une reconnaissance réelle de leur engagement au service des élèves.
Conférence de presse de rentrée de l’Unsa Education de l’ académie de Bordeaux
voir l’article de Sud-Ouest >>>
