AESH : une colère légitime, une action efficace pour des avancées concrètes.

Dans un contexte où les AESH continuent de faire vivre l’école pour tous malgré des conditions de travail difficiles et des rémunérations beaucoup trop faibles, l’UNSA Éducation réaffirme la nécessité d’agir avec détermination, mais aussi avec responsabilité.

Le 2 décembre 2025, certains appelaient à une nouvelle journée de grève. Pour notre part, nous choisissons une autre voie : celle qui vise à obtenir des résultats tangibles, sans imposer une nouvelle perte de salaire à des collègues déjà précarisés. Nous refusons que la mobilisation devienne une charge supplémentaire pour celles et ceux qui, au quotidien, soutiennent les élèves les plus fragiles.

Notre priorité est claire : obtenir des avancées réelles et durables. Le moment décisif approche : le débat budgétaire du 16 décembre 2025. C’est là que se joueront les moyens alloués aux AESH, mais aussi à l’ensemble des personnels de l’Éducation. Ce n’est qu’en pesant fortement dans ce rendez-vous essentiel que nous pourrons faire évoluer les barèmes, la formation, la reconnaissance professionnelle et les perspectives de carrière de nos collègues AESH.

L’UNSA Éducation reste pleinement mobilisée. Avec la construction d’une intersyndicale Éducation, nous pourrons renforcer notre capacité à porter des propositions cohérentes, crédibles et immédiatement opérationnelles : amélioration du statut, revalorisation salariale, accès à une formation ambitieuse, amélioration des conditions de travail… Autant de demandes légitimes qui nécessitent une stratégie efficace pour être entendues au plus haut niveau.

Notre engagement est constant : défendre sans relâche les AESH, sans tomber dans les postures symboliques ni dans l’illusion d’actions sans lendemain. Ce que nous voulons, c’est obtenir ce que les personnels attendent : du concret, du durable, du juste.

Pas de posture. Pas de slogans. Des résultats !