Académie de Créteil répartition des postes à la rentrée 2024 : c’est NON!

Lors du CSA académique sur la répartition des postes à la rentrée, la rectrice s’est étonnée que l’ensemble des représentants du personnel ait voté unanimement contre les propositions faites par l’employeur. Ce étonnement nous interroge. Comment est-il possible de se satisfaire de peu alors que les conditions de travail des personnel se dégradent ?

Répartition des postes des enseignants : des effectifs en hausse

La répartition des postes telle que proposée pour les enseignants et en particulier en voie professionnelle ne nous satisfait pas. L’augmentation des effectifs de 24 à 27  se fera au détriment des apprentissages tout comme les effectifs à 35 en LGT où la pédagogie différenciée est rendue impossible. L’UNSA Éducation a voté contre à l’unanimité. ➡️Pour plus d’infos

 

Répartition des postes administratifs : désarroi total

L’UNSA Éducation constate avec désarroi l’absence de créations de postes, hormis celles prévues dans l’éventuelle ouverture de deux établissements. L’UNSA Éducation votera contre. Ce choix de répartition des postes opéré par l’employeur est en totale contradiction avec nos demandes.  L’UNSA Éducation n’a de cesse  de vous alerter sur la souffrance au travail des secrétaires généraux et des agents comptables liés aux postes vacants, au sous-effectif chroniques, aux logiciels inadaptés. Dans ces conditions, comment faire face aux prérogatives liées à l’évolution de ces métiers ?

Nous sommes conscients que les requalifications de postes n’est pas du ressort du rectorat, mais force de constater  tant dans les secrétariats des chefs d’établissements que dans les services d’intendance, que le niveau de compétence et la technicité attendue relèvent des corps supérieurs, nous demandons la requalification massive des postes de C en B et des postes de B en A. ➡️ Pour plus d’infos

Répartition des postes infirmiers : un éternel redéploiement

A la rentrée 2024, il est encore prévu un redéploiement des postes infirmiers sans création de postes malgré l’ouverture d’établissements. L’employeur assume ainsi de demander aux personnels infirmiers de faire plus avec moins, d’accroître leur charge de travail au détriment des élèves et de la communauté éducative. Pour l’UNSA Éducation, le saupoudrage tel que proposé, c’est non. On ne peut se contenter d’inscrire un nom d’un personnel infirmier dans l’organigramme d’un établissement et s’en tenir là.  Pour l’UNSA Éducation, la  place des INFENES à l’école  doit être reconnue alors qu’on assiste à des déserts médicaux, à un manque de médecins scolaires, à la précarité des familles, aux besoins grandissants des élèves. D’ailleurs pourquoi les effectifs UPE2A, ULIS, SEGPA ne sont pas pris en compte pour la pondération des barèmes des effectifs ? C’est ça l’École inclusive ? Les secteurs d’intervention des personnels infirmiers étant de plus en plus vaste (jusqu’à 2000 élèves suivis), ces personnels ne sont plus en capacité de répondre à toutes leurs missions. Cela crée de la frustration et de la souffrance au travail. Nous faisons le même constat d’ailleurs pour les médecins scolaires. Les personnels infirmiers n’ont pas vocation à remplacer des médecins scolaires ou des personnels assistants sociaux. Pour ajouter au manque d’attractivité de ces postes, quand est-ce que l’employeur se saisira de la question de la certification périodique qui est entrée en vigueur le 1er janvier 2023 ?

La rectrice a rappelé le rôle majeures pôles médicaux sociaux. Elle espère que les revalorisation des personnels infirmiers et la prime pour la prise en charge de la mission référent harcèlement permettra d’accroître l’attractivité de ces postes.

Pour l’UNSA Éducation, la revalorisation ministérielle de  49 points d’indice à partir du 1er mai 2024 était un rattrapage plus que nécessaire pour arrêter l’hémorragie des vacances de poste. ➡️ Pour plus d’infos

Répartition des postes assistants sociaux : un redéploiement prévu pour quelle éfficacité ?

Nous déplorons l’absence de création de postes et le nombre croissant de postes vacantes y compris de CT. Le redéploiement ne fait que déplacer l’urgence ailleurs et ne résout en rien les difficultés liées à la vacance des postes.

Pour l’UNSA Éducation, nous ne pourrons lutter contre l’échec scolaire que lorsque nous serons en mesure de prendre l’élève dans son entièreté avec des assistantes sociales, des infirmières scolaires une vie scolaire digne de ce nom et tant qu’à faire des profs en nombre suffisant et formés. Le SNASEN-UNSA se mobilise le 22 mars à Paris pour faire entendre les revendications des personnels assistants sociaux. ➡️ Pour plus d’infos

➡️ Pour lire notre déclaration au CSA-A