Une nouvelle action en justice de l’UNSA pour une réelle équité ?
Le ministère tente de contourner l’obligation d’équité envers ses personnels :
La présentation de nouveaux textes réglementaires relatifs aux indemnité REP et REP+ est l’aboutissement d’un long processus.
En premier lieu, l’UNSA Éducation regrette que la modification de ces textes ne soit pas issue du dialogue social, au cours duquel nous avions revendiqué à de multiples reprises l’intégration de certains personnels jusqu’ici exclus du versement de l’indemnité.

Le recours déposé par l’UNSA Éducation avait une exigence claire : que chaque personnel dont l’exercice justifie le versement de l’indemnité de sujétion ou de l’indemnité de fonction puisse en bénéficier.
A ces fins, le recours de l’UNSA Éducation détaillait, pour chaque corps concerné, en quoi la rédaction du décret du ministère conduisait à une rupture d’égalité entre les personnels.
Le temps d’instruction de la requête a été long, du fait de son examen par deux chambres du Conseil d’État au vu du périmètre large de notre recours, mais aussi des demandes de reports de clôture d’instruction sollicitées par le ministère..
Finalement, juste avant l’issue de l’instruction prévue le 26 octobre, le ministère a informé le Conseil d’État qu’il accédait à l’ensemble des demandes de l’UNSA Éducation.
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Pour l’UNSA Education, ce n’est pas acceptable. Rien ne justifie la nouvelle rupture d’égalité qu’envisage la rédaction du projet de décret.
En conséquence, l’UNSA Éducation réaffirme son attachement au principe d’égalité de traitement entre les agents. S’il est à nouveau nécessaire de faire appel au Conseil d’Etat pour faire droits aux personnels, l’UNSA Éducation n’hésitera pas.
Enfin, par un amendement nous souhaitons la mise en œuvre d’une clause de sauvegarde à titre personnel afin de garantir que nul ne perçoive une rémunération moindre qu’en 2022.
Vote CONTRE !

Contact : fp@unsa-education.org
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