Temps de l’enfant : la convention citoyenne précise les axes de débat
Neuf thématiques identifiées
Les 140 citoyennes et citoyens tirés au sort ont précisé les axes de transformation suite à leurs travaux de découverte du sujet et de ses acteurs et actrices, professionnels et associatifs, mais aussi responsables politiques et expert.es de la Recherche en éducation et en mondes de l’enfance :
- Coordination et gouvernance des acteurs qui interviennent dans les temps des enfants
- Rythmes et temps scolaires
- Complémentarité des temps et diversité des apprentissages
- Temps des parents et parentalité
- Écrans et numériques
- Inégalités sociales et territoriales
- Santé et santé mentale
- Violence et harcèlement
- Inclusion et prise en compte des besoins spécifiques
Cinq sessions de travail de 3 jours sont programmées jusqu’en novembre 2025.
Consulter largement
Durant la période estivale, des ateliers ont été organisés en région. Le programme est consultable en ligne, les derniers se déroulant le 4 septembre. Ainsi, chaque citoyen qu’il soit mineur ou majeur peut aller partager son opinion et livrer ses propositions.
A noter également, la constitution d’un panel d’enfant et d’adolescent qui se réunira deux week end à Paris pour traiter de la même question, à savoir la succession des différents temps d’une journée qui leur est imposée. Indéniablement, les premiers concernés ont bien des choses à partager !
Pour se porter volontaire, inscription sur site de la convention.
L’UNSA EDUCATION prend ce débat au sérieux, car il peut permettre de faire avancer une idée simple et forte : l’éducation, ce n’est pas l’affaire d’un seul lieu, ni d’un seul moment. C’est un projet collectif, qui se construit dans le temps et dans la confiance.
C’est pourquoi l’UNSA Éducation y prend sa place. Parmi nos 23 syndicats, il y a toutes les expertises professionnelles pour en débattre. Nous sommes légitimes pour parler de protection de l’enfance, jeunesse, loisirs, santé mentale, inégalités sociales, coéducation, et bien sûr reconnaissance des métiers. Parce qu’on ne débat pas du temps de l’enfant sans parler de celles et ceux qui, chaque jour, lui donnent du sens. Cette convention ne doit pas servir une politique à la petite semaine, elle ne peut pas être un prétexte à détourner l’attention des vrais enjeux que nous portons depuis des années : pénuries de personnels, injonctions contradictoires, revalorisation des métiers. Nous ne laissons pas ce débat se faire sans nous. Et encore moins contre nous.
Crédit photo : Katrin Baumann / CESE _ Béatrice Laurent /UNSA EDUCATION