Suite à une mobilisation historique enfin de premières réponses
Le premier ministre a reçu ce soir les organisations syndicales, accompagné du ministre de l’éducation nationale et de celui de la santé. Pour l’UNSA Éducation, les annonces qui ont été faites sont le premier signal que la parole des personnels dans cette journée d’action a été enfin entendue. Le Premier ministre ainsi que le ministre de la santé ont pris le temps d’apporter des précisions sur leurs choix et d’écouter attentivement les organisations syndicales.
Il a apporté de premières réponses que nous jugerons aux actes :
- Engagement à améliorer la concertation et la communication des décisions prises avec des délais plus respectueux
- Réunion ministérielle bimestrielle en présence d’un représentant du ministère de la Santé
- Instance de concertation et de suivi au niveau local avec les organisations syndicales
- Masques chirurgicaux distribués à partir du 17 janvier et masques FFP2 pour les personnels volontaires et exposés
- Autotests à brève échéance pour les personnels
- Plus de volontarisme, d’incitation et de financement pour les capteurs de CO2
- Recrutement de personnels, avec 1500 postes d’AED et l’utilisation des listes complémentaires pour recruter des enseignants du premier degré, la prolongation de 1700 médiateurs et de 1500 vacataires administratifs pour les circonscriptions.
- Report des évaluations de mi-CP
- Discussions sur les aménagements nécessaires pour les épreuves de spécialité du baccalauréat.
L’UNSA Éducation veillera avec l’ensemble des personnels à ce que l’application de ces mesures soit rapide et effective, pour que la pression sur les équipes et sur toute l’institution diminue, pour que le protocole et les équipements assurent la protection des personnels et des élèves. Tout ceci est indispensable pour assurer un service public d’éducation de qualité, notamment en matière de remplacement des personnels absents.
Pour l’UNSA Éducation, il est essentiel que les personnels de l’Éducation soient reconnus et respectés, alors que la crise sanitaire bouscule durablement notre système éducatif.