Lanceur∙euses d’alerte : une protection renforcée
Des personnes à protéger

Malgré la loi Sapin 2 de 2016, les dispositifs de protection des lanceur∙euses d’alerte étaient peu lisibles, et peu utilisés. L’obligation de signaler préalablement les faits à l’employeur ajoutait à la difficulté.
Les agent∙es public∙ques, salarié∙es, élu∙es qui ont le courage de signaler des infractions se retrouvent donc souvent la cible d’intimidations, de menaces ou de représailles… et deviennent des personnes à protéger.
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Une nouvelle loi renforce leur protection
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Deux lois du 21 mars viennent renforcer leur protection.
La première : une loi simple 2022-401 du 21 mars 2022 renforce le dispositif de protection des lanceur∙euses d’alerte
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Cette loi :
- étend le champ des alertes
- renforce la confidentialité des signalements
- étend le domaine d’interdiction des représailles
- protège l’entourage de l’intéressé∙e
- facilite les démarches pour bénéficier d’une protection.
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La possibilité de s’adresser directement au Défenseur des droits
Désormais, les lanceur∙euses d’alerte ont le choix.
Ils peuvent choisir d’effectuer un signalement interne – à l’employeur – ou externe, en s’adressant directement au nouvel adjoint au Défenseur au droit. Cette nouvelle fonction vient d’être crée par la loi organique 2022-400 du 21 mars 2022, qui vise à renforcer le rôle du Défenseur des droits en matière de signalement d’alerte. A lui alors, une fois le signalement recueilli, de le traiter, ou bien de l’orienter vers l’autorité compétente.
La loi prévoit également un dispositif de soutien financier au/à la défenseur∙euse d’alerte. Le code de la fonction publique est ainsi modifié en conséquence.
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L’UNSA considère que la lutte contre la corruption est un impératif démocratique et soutient le renforcement de la protection des lanceur∙euses d’alerte.
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