Former et réformer pour faire réussir l’école

Alors que les programmes de 2008 vont être réécrits, un rapport de l’inspection générale intitulé « Bilan de la mise en œuvre des programmes issus de la réforme de l’école primaire de 2008« , tente de mettre en évidence les causes des mauvais résultats de l’école primaire française.


Maryline Baumard du journal Le Monde en analysant ce « travail collectif remis au ministre en juin 2013 » tente de répondre à la question « d’où viennent les mauvais résultats de l’école primaire en France ? » et montre que les difficultés de notre école « qui n’apprend à lire et à compter qu’à 80 % des enfants, ont des racines plus profondes que la seule mise en cause des programmes. ».


Dans sa conclusion : « former les maîtres ou réformer les programmes ? », elle cite les inspecteurs généraux qui constatent que les maîtres n’enseignent pas certains point du programme qu’ils trouvent « trop difficiles », ou « prématurés » et affirment qu’il faudrait « procéder, selon le cas, à un accompagnement des maîtres par de la formation, à des reports sur l’année ou le cycle suivant ou à des ajustements dans les niveaux de maîtrise attendus ».

La journaliste en conclut que cela « signifie donc autant revoir la formation des enseignants que les programmes ! ». Une affirmation que l’UNSA Éducation partage, tant nous sommes convaincus de l’importance de la formation professionnelle comme levier de la Refondation de l’Éducation.

Sélectionnés pour vous

La laïcité falsifiée…

24 avril 2025  -  National
Que d’outrages aura-t-on commis ces derniers mois au nom du principe de laïcité ! Ironie du sort, l’année où l’on célèbre les 120 ans de…
Lire la suite →
+ d’actualités nationales

Alors que les programmes de 2008 vont être réécrits, un rapport de l’inspection générale intitulé « Bilan de la mise en œuvre des programmes issus de la réforme de l’école primaire de 2008« , tente de mettre en évidence les causes des mauvais résultats de l’école primaire française.


Maryline Baumard du journal Le Monde en analysant ce « travail collectif remis au ministre en juin 2013 » tente de répondre à la question « d’où viennent les mauvais résultats de l’école primaire en France ? » et montre que les difficultés de notre école « qui n’apprend à lire et à compter qu’à 80 % des enfants, ont des racines plus profondes que la seule mise en cause des programmes. ».


Dans sa conclusion : « former les maîtres ou réformer les programmes ? », elle cite les inspecteurs généraux qui constatent que les maîtres n’enseignent pas certains point du programme qu’ils trouvent « trop difficiles », ou « prématurés » et affirment qu’il faudrait « procéder, selon le cas, à un accompagnement des maîtres par de la formation, à des reports sur l’année ou le cycle suivant ou à des ajustements dans les niveaux de maîtrise attendus ».

La journaliste en conclut que cela « signifie donc autant revoir la formation des enseignants que les programmes ! ». Une affirmation que l’UNSA Éducation partage, tant nous sommes convaincus de l’importance de la formation professionnelle comme levier de la Refondation de l’Éducation.