Alerte protection de l’enfance : Le service social de l’École n’a plus les moyens de protéger les élèves
Un constat alarmant pour la sécurité des élèves Notre Baromètre Métiers 2025 dévoile un paradoxe dangereux : 96 % des personnels sociaux sont passionnés par leur métier, mais un sur deux craint pour l’avenir de sa mission. Pourquoi ? Parce que la prévention devient impossible.
- Des effectifs dérisoires : La réalité, c’est 1 assistant social pour 2 000 élèves dans le secondaire, et une absence quasi-totale en primaire.
- L’absurdité administrative : Le Projet de Loi de Finances 2026 annonce 100 postes d’assistants sociaux. Cela représente 1 seul poste par département ! Une goutte d’eau face aux 6 millions d’élèves du primaire qui n’ont aucun suivi social scolaire.
Quand l’État demande de protéger, mais laisse payer ses agents La situation matérielle confine à l’absurde et entrave l’action de terrain : près de 60 % des personnels sociaux dénoncent le scandale de leurs frais de déplacement. Aujourd’hui, pour aller visiter une famille en difficulté ou évaluer une situation d’enfance en danger, les agents de l’État doivent souvent payer l’essence et le repas de leur poche. Cette précarité freine directement la protection de l’enfance.
L’appel du terrain : Pas d’extension sans moyens ! Nous ne demandons pas de confort, nous demandons les moyens d’agir. Pour garantir ce « soutien discret pour un changement visible », le SNASEN UNSA exige :
- Un plan pluriannuel de recrutements pour renforcer nos missions actuelles. Nous posons une ligne rouge : l’intervention nécessaire en école primaire ne doit jamais se faire par redéploiement au détriment des collèges et lycées. Elle exige la création de postes spécifiquement dédiés et fléchés.
- La fin immédiate du reste à charge sur les frais de déplacement : on ne doit pas payer pour travailler.
- De véritables perspectives de carrière et de formation.
Contact Presse : SNASEN UNSA Email : snasen@unsa-education.org Site web : snasen.unsa-education.org

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